Notions de base
Avant de choisir un lecteur code barre, il faut bien comprendre que les performances de celui-ci dépendent des caractéristiques du code.
Afin d’accroître les performances de lectures, les codes doivent êtres imprimés correctement, et lus avec des lecteurs adaptés et de qualité. L’impression correcte des codes permet une lecture instantanée du code et évite ainsi la frustration de l’utilisateur qui n’aura pas à faire plusieurs tentatives.
Considérations à prendre en compte
Avant de choisir le type d’optique d’un lecteur, il faut tenir compte de caractéristiques du code et notamment de la densité de celui-ci.
Les symboles à haute densité (barres de petites taille : 0,15 à 0,3 mm)
De tels codes demandent des dispositifs d’impression de grande qualité comme les imprimantes thermiques ou transfert thermique car la présence de défauts d’impression ou de saleté pourra rendre celui-ci totalement illisible du fait de la taille des barres. Dans ce cas la distance de lecture ne pourra pas être importante.
Les symboles à basse densité
Avec les codes à basse densité, les contraintes sont beaucoup moins élevées et les défauts pourront êtres plus importants, mais il faut pouvoir utiliser des dimensions larges. Il faut tout de même noter que dans tous les cas, la vitesse de lecture sera dépendante de la qualité d'impression. Les imprimantes matricielles ou laser permettent une impression basse densité avec un meilleur résultat pour le laser, mais la qualité reste cependant très inférieure à celle obtenue avec des imprimantes thermiques.
Les types de lecteurs à main
Il existe plusieurs types de lecteurs de codes barres à main : les crayons optiques, les lecteurs linéaires CCD et imager CCD ainsi que ceux utilisant la technologie laser.
Pour l'essentiel, un lecteur de code barres est formé d'un décodeur et d'un scanner (un câble est également requis pour connecter le décodeur à l'ordinateur ou au terminal). La fonction de base d'un scanner est de lire un code barres et de produire un signal électrique correspondant à la configuration des barres et des espaces du code. Un décodeur est généralement un boîtier séparé qui accepte les modèles numérisés de barres et d'espaces, les décode en données équivalentes avant de les transmettre immédiatement ou par lots à l'ordinateur (avec ou sans fil).
Le crayon pour une lecture par contact
L'organe de saisie par contact le plus ancien est le crayon. Légers ils restent la solution la plus économique du marché. Les crayons peuvent se connecter sur des décodeurs fixes comme sur des terminaux portables. Ils peuvent lire les codes haute densité ou basse densité ou bien les deux, avec une lumière visible ou par infrarouge. Une source LED émet un rayon lumineux, le crayon reconnaît alors le type de code à barres (par ses barres et ses espaces) et convertit le signal électrique en un signal numérique, lui-même décodable en données.
Lecteur CCD linéaires
Entièrement électronique et dépourvue de pièces en mouvement pouvant être fragiles, la technologie CCD est la plus fiable et la plus durable dans le temps.Basée sur le principe de la caméra vidéo numérique, elle fixe l’image du code à barres dans un capteur CCD (linéaire) qui transforme le signal électrique en signal vidéo. La vitesse de lecture du code à barres augmente en fonction de la vitesse de numérisation du capteur.
Le code à barres doit être très bien éclairé pour être réfléchi avec suffisamment de contraste dans le capteur CCD. Ce dernier a une sensibilité très importante par rapport à la lumière réfléchie. N’agissant que dans le spectre de la lumière du rouge visible, les LED d’illumination sont en adéquation avec le spectre lumineux accepté par le capteur CCD.
Grâce à son faible prix, sa simplicité d’utilisation et son usure minimale, la technologie CCD, utilisée en lecture à faible distance, présente un avantage indéniable sur la simple lecture optique ou la lecture laser.
Lecteur CCD Imager
Cette technologie applique les mêmes principes de fonctionnement que les lecteurs CCD linéaires. En revanche le signal n’est pas capturé linéairement (ligne de 1 pixel de hauteur) mais décodé à partir d’une matrice de 500 x 700 pixels. (autrement dit en capturant l’image graphique d’une zone rectangulaire entière)
Les lecteurs CCD Imager, sont conçus pour décoder tout ce qu’ils trouvent dans leur fenêtre de capture et lire les codes bidirectionnels les plus courants, comme le Datamatrix, le Maxicode, le PDF 417.
Lecteur laser
Les lecteurs codes barres laser autorisent la lecture à distance en émettant un fin rayon lumineux très puissant et de lumière cohérente (laser) sur le code à barres. La source lumineuse provient d’un faisceau laser reflété par un miroir vibrant ou par un miroir polygonal à rotation rapide. La fréquence des rotations (ou des vibrations) définit la vitesse de balayage exprimée en scans par seconde (scan/s). Pour un lecteur codes barres laser à main, elle se situe aux alentours de 36 à 40 scans/s, et dans le cas d’un lecteur laser fixe automatique, elle peut aller jusqu’à plusieurs milliers de scans/s. Les pistolets laser sont irremplaçables chaque fois que l'étiquette est difficilement accessible. De plus, les tentatives de lecture sont effectuées rapidement sans intervention de l'opérateur. Si une zone lisible existe dans le code, elle sera trouvée beaucoup plus rapidement qu'avec un crayon.
Les technologies de lecture récentes et avancées
L’évolution des lecteurs codes barres ne s’arrête pas aux technologies classiques (crayons, CCD et laser). Aujourd’hui, les nouvelles générations de lecteurs intègrent des solutions plus performantes, capables de s’adapter à une grande variété d’environnements et de besoins professionnels.
Lecteurs Imager 2D
Ces lecteurs ne se limitent plus aux codes 1D (linéaires) mais lisent aussi les codes 2D comme les QR Code, DataMatrix ou PDF417. Ils capturent une image complète et la décryptent en temps réel, ce qui leur permet de lire des étiquettes abîmées, froissées ou mal imprimées.
Avantages : polyvalence (1D et 2D), lecture rapide sur tous supports, excellente tolérance aux défauts.
Inconvénients : coût plus élevé, consommation d’énergie légèrement supérieure.
Lecteurs omnidirectionnels
Ces lecteurs projettent un faisceau multiple permettant de lire un code sans avoir à l’aligner avec précision. Utilisés notamment en caisse de supermarché, ils réduisent les manipulations.
Avantages : rapidité, confort d’utilisation, efficacité en point de vente.
Inconvénients : moins adaptés à la lecture de codes très denses ou abîmés.
Lecteurs sans fil (Bluetooth / Wi-Fi)
Ces modèles fonctionnent en mobilité grâce aux connexions Bluetooth ou Wi-Fi, idéaux pour la logistique, les entrepôts ou les commerces où l’opérateur doit se déplacer.
Avantages : liberté de mouvement, gain de productivité, intégration dans les environnements connectés.
Inconvénients : autonomie limitée par la batterie, portée dépendante du protocole sans fil.
Lecteurs RFID et NFC
Plus récents que les lecteurs optiques, les systèmes RFID et NFC ne nécessitent pas de contact visuel. Ils identifient un produit via une puce électronique intégrée à l’étiquette.
Avantages : lecture sans alignement ni visibilité, possibilité de lire plusieurs étiquettes simultanément.
Inconvénients : coût plus élevé, besoin d’infrastructures adaptées.
Lecteurs intelligents avec IA
Les derniers modèles intègrent des algorithmes d’intelligence artificielle permettant d’optimiser la reconnaissance même en conditions difficiles (codes endommagés, luminosité faible, étiquettes partiellement masquées).
Avantages : précision maximale, réduction des erreurs, performance constante en environnement complexe.
Inconvénients : prix élevé, technologie encore récente.
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